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Urbex souterrain et spéléologie comme préparation

Urbex souterrain et spéléologie comme préparation physique et mentale. Bon là il va falloir ouvrir vos chacras 😉 Les randonnées, les bivouacs et le bushcraft c’est rigolo un temps, mais ça manque de fun et surtout de conditions psychologiques critiques pour mettre à l’épreuve votre résilience mentale (Articles à lire :  Si vis pacem, para bellum – Si tu veux la paix prépare la guerre  et  Mémento de préparation de votre résilience). Vous le savez depuis les débuts du blog il y a eu quelques articles sur les compétences techniques autour des équipement “cordiste” (Escalade, Alpi, moulage/treuillage …), ou encore sur la préparation physique et psychologique.

Pour augmenter votre préparation, il faut vous aguerrir et développer votre mentale. Il faut vous exposer à des situations qui vont vous sortir de vos habitudes, et de votre conformisme quotidien. Sortir de votre zone de confort est donc un moyen de vous confronter à vos craintes et vos peurs. Il faut donc choisir des disciplines hors de vos normes pour développer une réelle confiance en vous, ou plutôt confiance en vos capacités psychologiques, votre vigilance et vos acquis techniques.

Comment développez-vous cette force mentale ? Le Yoga ? La pleine conscience, le blabla mondain ? N’êtes-vous pas finalement un mytho ?

Comment géreriez-vous une situation stressante et inhabituelle ?

  • Par exemple, si vous étiez dans une cavité, une crevasse totalement dans le noir, au bout d’une corde de 50 m, et que vous deviez remonter le long de cette corde en subissant un mouvement pendulaire, et une perte de repères dans les trois dimensions ?
  • Mais encore, si vous étiez bloqué par une avalanche de pierre sous une cavité tout juste à votre taille, et qu’il vous fallait au plus vitre sortir de cette étroiture dans le froid ?
  • Ou bien, si vous aviez chuté en voiture dans un lac ou une rivière, et que votre voiture soit en train de couler inexorablement vers le fond ?

J’ai une appétence naturelle pour l’exploration d’endroits improbables. La plongée sous-marine en est ma plus vielle expérience. J’aime aussi exprimer mon tempérament aventureux et ma vigilance dans d’autres disciplines comme l’alpi, la spéléo ou encore le canyoning. J’apprécie devoir remettre en question régulièrement mes limites, ma connaissance et ma technique. C’est ainsi que j’aiguise ma capacité à dépasser mes peurs sociétales et mes limites éducatives.

Lire c’est super pour l’esprits, mais l’esprits à besoin de bien plus de matière pour se développer de manière pratique. Il a besoin d’expérience et de vécu. Comment peut-on dans son canapé au coin de la cheminée développer plus que son sens critique ? C’est impossible vous le savez. Il faut donc s’exposer à l’expérience ! La vraie vie, les vraies risques et les vraies expériences.

Les disciplines que je pratique n’ont rien d’extrême soyez en certain, elle nécessite juste un investissement personnel du corps, et de l’esprit. Seuls les “abandonneurs”, les “caves” se cachent derrière les contingences de leur quotidien de parents ou de personnes extrêmement occupées pour céder aux codes consuméristes de la société moderne. Sachez sortir des chemins tout tracés que l’on vous destine, et ayez un peu plus d’imagination pour disrupter votre vie bien chiante.

Il n’est pas utile de vous confronter à vos peurs en une fois. Vous devez y aller progressivement au risque de créer des blocages et des peurs plus complexes à déverrouiller ensuite. Il faut donc bien réfléchir à une stratégie permettant de dépasser vos limites et vos peurs étapes par étapes, et de manière progressive. Être peureux est plutôt courant comme trait de caractère dans cette société aseptisée, mais cela n’est pas irrévocable. Alors on se sort les doigts du cul et on avance. J’attire votre attention sur ce que vous transmettez à vos enfants. Sachez que vous êtes en tant que parents tout aussi responsable de leurs futurs peurs. A titre d’information mes enfants pratiquent presque toutes mes activités sportives et loisirs en dehors du tir sportif.

Personnellement, en vieillissant j’ai découvert beaucoup de ressources psychologiques présentes en moi pour lutter contre les situations complexes. Une capacité à prendre instantanément du recul sur l’évènement et aborder une réflexion pratique pour résoudre problème critique imminent. C’est en forgeant que l’on devient forgeron. Il faut donc s’exposer à des situations complexes pour développer en sens pratique adapté et un comportement réflex à toutes les situations potentiellement dangereuses. Je vous assure que votre attitude face au risque est nettement plus pertinente en prenant de l’âge et de l’expérience. Ne serait-ce que par la gestion de l’effort, une personne plus âgée intègre la problématique dans son ensemble en envisageant la suite. Ce n’est pas une des caractéristiques de ma jeunesse soyons honnête.

Dans le titre de cet article, j’évoque l’urbex souterrain et la spéléologie comme préparation. Cela n’est pas un hasard ! En effet, ces disciplines s’inscrivent souvent dans une action longue, dans le noir et avec des contraintes de passage d’obstacles, d’étroitures ou de hauteur de chute. Ajoutons à cela l’exiguïté, le confinement, le stress ou les angoisses des autres puis nous obtenons un cocktail insupportable pour une majorité de personnes. C’est pourtant un cap essentiel à passer. Ces peurs primales sont les plus récurrentes, il faut avant tout accepter ses propres peurs pour les dépasser. Il est plutôt sain d’avoir des peurs, il est moins pratique de les subir. Pour maitriser vos peurs vous devez vous exposer graduellement à leur contrainte et exploiter vos ressources psychologiques pour les dissiper.

Bien entendu, je ne vous demande pas de faire comme moi toutes ces activités particulières, je vous propose déjà de vous poser une question simple : Ne suis-je pas devenu un mouton, une brebis égarée incapable de lutter dans un monde sans confort et consommation. Si déjà vous avez compris que vous pourriez être plus que ce que vous êtes, cet article aura réussi une chose : Vous faire prendre conscience que vous valez mieux que ce l’on vous propose.

Cet article a 6 commentaires

  1. Ivan Lorenzen

    Salut !
    > Petites fautes de frappe : Les disciplines que je pratique **n’ont** rien d’extrême soyez en certain, elle nécessite juste un investissement **personnel** du corps

    😉

    Sinon bon article qui m’a fait réfléchir à ma situation vis-à-vis de mes enfants que je protège peut-être un peu trop, au détriment de leur avenir.

  2. David Minetti

    Oui tu es dans le vrai. Augmentez vos compétences, confrontez vous a different types de milieux et conditions météorologiques pour vous aguerrir. On propose des stages dans les Pyrénées Ariégeoises, Alpi, Raquettes, Survie grand froid, topo ect…..n’hésitez pas Instagram @survie.france / C4 Pyrénées Aventures

  3. ISO

    Non, tu n’es pas dans le vrai.

    Quand, à trente-cinq ans, tu as une femme et trois gosses très actifs*, un boulot gourmand en temps – genre cadre de direction dans une multinationale – et des fonctions de bénévolat tout aussi gourmandes – genre secrétaire d’un club sportif comptant cinq cents membres et dirigeant d’un mouvement de jeunesse d’une centaine d’enfants – et que tu es sportif, ce n’est rien moins qu’insultant que de dire que je me “cache derrière les contingences de mon quotidien de parent ou de personne extrêmement occupée pour céder aux codes consuméristes de la société moderne, ne sachant pas sortir des chemins tous tracés que l’on me destine, et devant acquérir un peu plus d’imagination pour disrupter ma vie bien chiante.”

    Je vis dans un milieu social – genre gros bourge – où je suis loin d’être seul dans ce cas. Je gagne très bien ma vie, je dors six heures par nuit et je suis survivaliste, ni “abandonneur”, encore moins “cave”! Pigé? Pour qui te prends-tu pour juger et condamner avec arrogance comme tu le fais?

    (*) l’aînée pratique l’équitation de compétition.
    la seconde s’adonne à la musique et au théâtre.
    le troisième exerce le tennis et le scoutisme.
    ma femme est assistante de direction et dirige bénévolement une compagnie de danse.
    je joue au foot (trois entrainements et un match par semaine).

  4. Le Résilient

    Salut Iso, je t’avoue que je ne comprends pas ton commentaire. Tu sembles plutôt actif que passif et je n’en doute pas vu ton contexte de vie. Cependant pourquoi se sentir visé par cette publication dans laquelle tu ne sembles pas cadrer ? Pour qui je me prends ? Pour un homme qui comme toi, a dû par le passé assumer ainsi des contingences similaires. Il y a 20 ans de différence. Il n’y a pas d’arrogance dans cet article, mais seulement de la provocation. L’objectif est plutôt de susciter un temps mort dans l’esprit du lecteur.

  5. ISO

    En l’occurrence, objectif loupé!

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