Dans ma démarche de résilience économique, vous le savez maintenant, j’ai décidé de me mettre au rechargement, et mon article Je me mets aux rechargements vous a expliqué pourquoi. La récupération de mes étuis (douilles) fait partie depuis des mois de mes séances de tir au stand. N’étant pas un stakhanovisme du travail à la chaine, j’ai décidé de décomposer les processus de rechargement, et dans un premier temps l’action de désamorçage des étuis.
J’ai tout naturellement cherché comment je pouvais désamorcer mes étuis sans l’usage du jeu d’outils et de la presse. En effet cette étape peut très bien se passer du travail en poste devant la presse. Inutile de mettre en marche votre presse et d’installer votre outil de désamorçage dessus, en seulement 4 étapes vous pourrez désamorcer votre douilles grâce à l’outil désamorçage manuel Frankford Arsenal. Il est vrai qu’avec cet outil on peut envisager de désamorcer ses étuis dans bien d’autres situations que dans un local dédié ou isolé. On peut très bien visionner un bon film tranquillou pépère tout en désamorçant ses étuis.
En terme d’étape de traitement, je trouve aussi plus logique de trimer et recalibrer les étuis après nettoyage des étuis et des puits d’amorce. Il n’y a pas une unique manière d’envisager les actions antérieures au recalibrage et amorçage. Chacun peut adapter en fonction de son organisation…
Visuelles de l’outil
Mon point de vue
Que penser de cet outil après environ 1500 munitions de .223 et 600 de 9 mm ? Et bien globalement, les manipulations sont rapides, et efficaces. Si l’étui est bien engagé dans l’embout (3 fournis), le désamorçage se fait facilement et sans effort sur la pince. Les étuis courts comme le 9 mm sont un peu moins facile à positionner dans l’embout, et on peut noter quelques échecs. Pour les étuis long qui se trouvent être mieux guider par leur longueur, je n’ai pas eu beaucoup d’échec de positionnement sur le millier d’opérations. A part les munitions GGG qui n’ont pas de puits d’amorçages évasés, je n’ai aucune difficulté à enchaîner des centaines d’étuis plutôt rapidement (moins de 15 minutes). Le seul petit point négatif reste le maintien du récipient de récupération des amorces. On peut résoudre cette situation par plusieurs solutions que chacun adaptera facilement. Le gros avantage reste la délocalisation de l’action et le fait que l’on ne salira pas son jeu d’outils et sa presse de tous les résidus de poudre de l’étui et de l’amorce. Que dire de plus en dehors que cet outil fait bien le taf ? Rien.
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Je m’appelle Sébastien. Sans jugement ou catégorisation, je ne m’identifie pas plus particulièrement aux « Survivalistes », « Preppers », « Décroissant », (…) qui ont cependant le mérite de mettre en lumière des sujets et connaissances malgré tout. Je me reconnais plutôt comme un « Résilient ». En tant que père de famille, je développe une approche modéré, structurée et éducative avec une forte envie d’apprendre et transmettre. En savoir plus.