Il y a deux semaines, j’ai eu la surprise de recevoir un livre de la maison d’édition Cosaque dont le titre Vers la fondation m’a bien intrigué. Cet ouvrage ou plutôt cet essai est intéressant car il remet en question un des fondements du “Survivalisme” des plus emblématique, la B.A.D. !
Après avoir commencé la lecture durant un peu plus d’une heure de distraction (p 71 – Pause), j’ai mis l’ouvrage de côté durant une semaine pour reprendre la lecture ensuite. J’attendais de voir si la reprise de la lecture me semblait nécessaire. Et bien oui, un sentiment d’inachevé certes, mais aussi une envie d’en savoir plus sur cette analyse fonctionnelle par analogie entre la B.A.D. et La Fondation …
La réflexion portée par ce livre permet de prendre un peu de recul sur l’organisation autocentrée que le modèle de la B.A.D. nous propose. Cet essai est utile, et cela même à ceux qui n’adhéreront pas. Savoir aller au-delà de vos convictions est un exercice d’agilité que peu d’entre nous maitrisent.
Probablement qu’un courant contestataire lui fera une mauvaise publicité, car oui j’en suis certain, remettre en cause le modèle structurant la BAD, va déstabiliser l’utopie idéologique de la base autonome durable cher à l’apaisement des angoisses de certains. Pour moi, la valeur psychologique rassurante qu’apporte une B.A.D. peut-être symptomatique d’une “désociabilisassion” et radicalisation si l’individu n’est plus ouvert au monde. L’autonomie est un objectif impossible à atteindre seul. Sans remettre en question certains besoins moins essentiels de nos habitudes consuméristes, sans reconsidérer vos objectifs de bien-être, vos objectifs sociaux et vos envies personnelles, prendre le chemin de l’autonomie partielle sera impossible.
Ce qui m’ennui dans le livre est l’approche de l’économie collective par une organisation proche du Kolkhoze et sa connotation politique. Je crains, même si le terme n’est pas employé, une forte adhérence à ce modèle par l’économie agricole peut perturber l’esprit du lecteur, comme j’ai pu être gêné au début. J’ai bien entendu regretté avoir eu cet “a priori” une fois le livre lu intégralement.
Cet ouvrage apporte une approche structurée et exhaustive d’un idéal fonctionnel avant tous.
Comme l’avenir se construit sur le passé, l’auteur fait un tour d’horizon dans l’histoire et les différentes organisations dans le monde des fondations du passés. Cette deuxième partie de l’essai permet d’ouvrir ses chakras et de (re)découvrir notre monde en perpétuelle mutation, et voir comment l’homme depuis la nuit des temps, structure sa vie sociale et économique en fonction de son contexte de vie.
Vers la fondation, une lecture que je conseille aux esprits ouverts et curieux.
Constantin Lazaris propose une réflexion novatrice et originale sur les bases autonomes et la résilience face à l’effondrement. Il explore aussi des exemples historiques d’établissements ayant su inventer des solutions efficaces dans des contextes de troubles.
Je m’appelle Sébastien. Sans jugement ou catégorisation, je ne m’identifie pas plus particulièrement aux « Survivalistes », « Preppers », « Décroissant », (…) qui ont cependant le mérite de mettre en lumière des sujets et connaissances malgré tout. Je me reconnais plutôt comme un « Résilient ». En tant que père de famille, je développe une approche modéré, structurée et éducative avec une forte envie d’apprendre et transmettre. En savoir plus.
Bon article, Oui avoir l’esprit ouvert permet d’avancer. Et memes si cela bouleverse nos apriori,
Du coup je vais le lire